Prix de la Critique 1965
Jean Rollin dans " L’Humanité " du 5 juillet 1965, " Le peintre Aberlenc, Lauréat du Prix de la Critique. Une mention de dessin décernée à Ibarrola, emprisonné depuis trois ans à Burgos "
" Le choix d’Aberlenc, peintre figuratif, confirme la tendance du Prix de la Critique. Celui-ci consacra entre autres, depuis 1947, Lorjou et Buffet, Yvonne Mottet et Sébire, Minaux, Pressmane, Anna Kyndinis. Ainsi se trouve mis en vedette un artiste dont les mérites furent souvent célébrés dans notre journal.
Né le 10 novembre 1920 à Alès, Aberlenc est un autodidacte. Il se manifesta dès 1952 aux Indépendants, puis au Salon de la Jeune Peinture qui l’honora de son Prix en 1956. Durant tout l’été, dans la solitude et le calme d’un village de l’Ardèche, Aberlenc préparera l’exposition de ses tableaux récents qui aura lieu en septembre prochain à la Galerie Saint-Placide. (...) "
Maurice Tassart dans " Le Parisien Libéré " du 5 juillet 1965, " Aberlenc, Prix de la Critique 1965 " :
" (...)Jamais la sélection finale (18 peintres) n’a été d’un niveau aussi élevé.
René Aberlenc a très nettement emporté la palme, après une lutte serrée. C’est un authentique artiste, à qui les sujets de tout le monde inspirent des toiles remarquables par la vigueur, la couleur et la sensibilité. (...)
Il n’est guère douteux que la cuvée 1965 comptera dans les annales du prix de la Critique "
Barnett D. Conlan dans " Arts Review " (Alt. Weeks) du 24 juillet 1965 :
" The Prix de la Critique 1965 was recently awarded to Aberlenc, chosen from a selection of 18 artists. (…) An exhibition of those competing is on show at the Galerie Saint Placide. "
" Pictures on exhibit- New York " d’octobre 1965 :
" The " Prix de la Critique " this year was awarded to Aberlenc, a master of his craft in the traditionnal sense, in a modern technique. "
" Flammes Vives " d’automne 1965, " Le Prix de la Critique à Aberlenc " :
" Décerné annuellement par une sélection de critiques d’art de France, le Prix de la Critique 1965 a été décerné à R. Aberlenc, avec des mentions allant à Milhstein et Menguy pour la peinture, Ibarrola et Clayette pour le dessin.
Nous avons plusieurs fois déjà attiré l’attention sur l’œuvre picturale d’Aberlenc et de Menguy, que nous sommes heureux de féliciter à cette occasion. "
Juliette Darle dans " L’Humanité " du 13 septembre 1965, " Samedi Galerie Saint-Placide. Vernissage de l’exposition René Aberlenc " :
" Le vernissage des peintures récentes de René Aberlenc a eu lieu samedi après-midi à la Galerie Saint-Placide. Lauréat 1965 du Prix de la Critique, le jeune peintre présente un ensemble nouveau de ces nus dont la beauté d’architecture avait retenu l’attention du jury.
De l'Ardèche, il rapporte des paysages peints cet été, qui correspondent à l’évolution naturelle de son talent.
Quelques dessins admirables, des pastels, des natures mortes, des portraits contribuent à donner son caractère significatif et sa diversité à cette présentation d’œuvres nouvelles. "
" Le Figaro " du 16 septembre 1965, " Aberlenc " :
" Aberlenc, lauréat du Prix de la Critique 1965, expose un ensemble d’œuvres récentes et anciennes, montrant son évolution vers des couleurs plus chatoyantes, plus claires, des touches plus larges, un dessin plus poussé. Il atteint une chaude plénitude dans ses nus, dans ses paysages de l’Ardèche et du Gard et une unité dans ses rapports de volume et ses harmonies de couleurs "
George Besson dans " les Lettres Françaises " du 16 au 22 septembre 1965, " Lettre à une Provinciale " :
" (…) Ai-je besoin de vous " orienter " vers un peintre qui retient de plus en plus l’attention d’un public dit " averti ", longtemps embarbouillé et perdu dans les palabres des esthètes. Il s’agit de René Aberlenc.
Ces mois derniers, son nom avait été proposé par le jury qui officie rue Saint-Placide, tandis que le même René Aberlenc devait figurer parmi les concurrents retenus par certains membres d’un nouveau jury, celui dit des " Onze " qui va opérer le mois prochain à la Galerie de la rue Boissière. Ces derniers ont été devancés par le jury de la rue Saint-Placide. René Aberlenc obtient, en 1965, le Prix de la Critique.
C’est Marcel Gimond dont l’œuvre — bustes, mais aussi statues qui sont une révélation pour certains — attire cet été les foules au Palais de la Méditerranée de Nice...
C’est le chaleureux Gimond qui me révéla vraiment l’œuvre de René Aberlenc en m’expliquant les raisons qui lui permettaient de voir en ce Languedocien de Paris, un des sérieux espoirs de la jeune peinture et, dès les années cinquante, un de ses sérieux serviteurs.
Bien malin eût été celui qui aurait pu placer un mot pour contredire l’enthousiaste, l’autoritaire, l’infatigable Gimond ou même de calmer ses superlatifs.
Je ne demandais qu’à me laisser convaincre, étant acquis à la caution d’un tel nom, grâce à la connaissance de quelques Aberlenc dispersés dans les Salons.
Même s’il n’eût été distingué par un jury, René Aberlenc ne pouvait être ignoré depuis une dizaine d’années.
" Le grand peintre qui s’annonçait lors de son exposition de 1961 à la Galerie Vendôme, écrivait naguère Juliette Darle, n’a cessé de s’affirmer par une ampleur nouvelle du souffle et ce naturel, cette liberté obtenus comme de surcroît à force d’approfondir sa connaissance de la nature, de serrer l’analyse des formes. Son originalité, c’est d’abord ce sens exceptionnel de la vie des formes, du rôle expressif des valeurs. "
Un nu de femme ou d’enfant ajouterai-je, quelques truites, une verdure, une falaise de l’Ardèche, un carrefour parisien, l’intersection des plans d’humbles façades... deviennent poésie par le juste accord des tons d’une palette aux sonorités amorties des plus singulières, c’est-à-dire autant de promesses d’un bonheur et même un peu plus d’un artiste dont le talent est fait de sincérité, d’humilité, et de patience. Marcel Gimond ne s’était pas trompé. "
André Weber dans " Juvénal " du 17 septembre 1965 :
" La plus importante exposition de la rentrée, la plus attendue aussi, est celle que nous propose la Galerie Saint-Placide, 41, rue Saint-Placide, à Paris, où Jean Rumeau — qu’un deuil vient d’éprouver et à qui nous présentons nos amicales condoléances — maintient la tradition de la vraie, bonne et noble peinture. L’exposant est René Aberlenc, lauréat du Prix de la Critique 1965, la plus haute et la plus rare distinction dont un peintre puisse rêver ! Faut-il rappeler qu’à son palmarès, le Prix de la Critique a inscrit les noms de Bernard Buffet, Lorjou, Jansem, pour n’en citer que trois des plus prestigieux… et que le jury, présidé par Maximilien Gauthier, notre éminent confrère, groupe l’élite des critiques d’art parisiens, notamment, comme secrétaire général, notre cher et courageux Guy Dornand, historien des plus lucides et fervent défenseur de l’art authentique, doublé d’un polémiste courageux... mais juste et maître de sa langue et de son style.
René Aberlenc occupe les cimaises de la Galerie Saint-Placide dans l’éclat de sa maturité, j’ajoute sans flagornerie, de sa maîtrise. Et quelle maîtrise ! Des paysages de Basse-Ardèche et des gorges de l’Ardèche, des bouquets, des scènes d’intimité et d’intérieur, des jardins, des maisons, des natures mortes, des rues de village et des compositions, des enfants et des ménagères au marché, d’admirables nus et des dessins exceptionnels de qualité et d’écriture, de sensualité chaleureuse et de pudeur complice, voilà ce qui attend et envoûtera les visiteurs et collectionneurs passionnés des travaux de ce maître discret et fraternel. Venons-en à l’analyse après avoir énuméré le " menu ", si j’ose dire.
Il y a tout d’abord chez René Aberlenc un très vif sentiment d’humanité qui parfume toutes ses toiles, ses dessins et ses crayons. Ce sentiment est fait de respect pour la vie et la nature. Le peintre vit en communion avec les êtres et les choses, en heureuse et féconde intelligence. Il est heureux et serein, cela se voit, se remarque et se " sent ". Il faut avoir vu l’artiste, près de sa ravissante épouse et de son jeune fils, pour mieux comprendre que Aberlenc plonge dans le bonheur d’être (…)
Cet homme est grand par son souci d’élégance, par la ferveur de sa passion, par la sérénité de ses enchantements. Qu’il peigne l’Eve éternelle sortant du bain et se parant pour le plaisir, qu’il surprenne un enfant dans sa nudité, tout à ses rêves silencieux et étranges, qu’il promène notre œil au long des gorges de l’Ardèche sévères et hautaines, qu’il bottelle dans un vase des fleurs suaves de sève champêtre, qu’il saisisse le masque d’une vieille dame très digne et comme abîmée de respect et d’humilité, qu’il réunisse en une symphonie alertement colorée des poissons sur un plat, toujours René Aberlenc nous prodigue ses vertus d’amitié, de tension intérieure, de rigueur morale et de vision paradisiaque. Car, Ici, c’est dans un Eden — nullement approximatif, mais puissamment et poétiquement réaliste — que nous pénétrons. J’ajoute avec reconnaissance, puisque Aberlenc nous donne à voir, à rêver sur la beauté… et en beauté.
Pas de tromperie sur la qualité. Pas de fallacieuse prétention. Pas d’ironie factice. Du vrai, de l’authentique et cette gourmandise sensuelle, si chère à Bonnard et à Vuillard, auxquels je suis obligé de me référer pour situer le maître. Ce maître du noble vouloir et de l’éternel retour !... Aberlenc est un grisant artiste. Son paradis n’est pas perdu. Il est bien là, devant nous, et bien là !... Voilà donc une rentrée qui s’annonce singulièrement intéressante. Souhaitons que pareil régal nous soit souventes fois proposé cette saison. "
F. G. publie " Exposition Aberlenc (Prix de la Critique 1965) " :
" Nous vous recommandons vivement, chers amis lecteurs, de vous rendre à l’exposition du peintre René ABERLENC, lauréat 1965 du Prix de la Critique. Ce prix obtenu en juillet dernier supposait pour Aberlenc un travail intense pendant ses vacances ; il nous en offre actuellement les fruits nourris du soleil de l’Ardèche et de sa profonde et douce humanité, à la GALERIE SAINT-PLACIDE, (...).
Outre des toiles plus ou moins anciennes dont " les truites " et la " Maison de banlieue " que nous vîmes à l’exposition " l’Art et la Paix ", Aberlenc expose huit nouvelles toiles dont un magnifique " Paysage de l’Ardèche " et des nus, où sa personnalité visiblement s’affirme, où le métier acquis au cours de patientes années de recherche, offre aujourd’hui à la vision un moyen d’expression : le moyen d’orchestrer ces gammes de couleurs chaudes, ces champs d’oliviers, l’intime pénombre d’un intérieur, le moyen de chanter l’homme prenant conscience de sa joie d’être au monde. "
Raymond Charmet dans " ARTS " du 22 au 28 septembre 1965 : " Les expositions à Paris. La grande interrogation " :
" (...) toutes les tendances antérieures survivent, très vivaces et coexistent parfois au sein d’un même groupe. Finies les furieuses exclusives d’antan. Point de révolution, point de passion, surtout des soucis de technique. On cherche l’aboutissement, la maturité. On s’interroge sur la solution du problème esthétique posé depuis cent ans.
La plus significative de ces manifestations est l’exposition d’Aberlenc, Prix de la Critique (1965). Voilà un peintre, né en 1920, dont la ténacité, la continuité dans l’effort et la résolution dans la ligne adoptée apparaissent remarquables. Le réalisme classique, enrichi par la luminosité impressionniste, la construction cézanienne, dans une synthèse continuelle, telle est sa tendance. Un art, non de rupture, mais de prolongement, comme ce fut de règle dans la peinture jusqu’au XIXe siècle. L’écueil, certes, peut en être la banalité, la perte de l’intensité. Aberlenc le surmonte par son souci approfondi du dessin, dont témoignent ses sanguines, ses pastels de nus d’une souplesse, d’une large plénitude, vraiment admirables et par une recherche scrupuleuse des harmonies tonales complémentaires. Ainsi, plus qu’à la pureté et à l’éclat, il parvient à une solidité qui envelopppe tous ses thèmes, paysages, natures mortes, figure, dans une chaude et caressante vision, fouillée avec sensualité. Ses dernières toiles, notamment le grand paysage des Gorges de l’Ardèche, attestent un épanouissement, une légèreté lyrique des tons qui assurent que ce peintre est en mesure de recueillir les fruits de sa longue et fervente quête d’un art véritablement complet. (...) "
Juliette Darle dans " l’Humanité " du 24 septembre 1965, " À la Galerie Saint-Placide, René Aberlenc (Prix de la Critique 1965) et la beauté de l’Ardèche " :
" Maurice Barrès a célébré comme personne la force qui peut monter au coeur de l’homme profondément enraciné dans un pays. L’imagination créatrice parfois grandit à la même source. Et l’on ne saurait guère sans Ornans imaginer Courbet, ni Cézanne sans la Montagne Sainte Victoire ou les hauteurs d’Aix-en-Provence.
René Aberlenc, que vient de distinguer le jury du Prix de la Critique présidé par M. Maximilien Gauthier est lui aussi le contraire d’un " déraciné ". L’Ardèche lui inspira cet été quelques-unes des plus belles toiles qu’il ait jamais peintes. Elles ont la violence d’un sentiment qui se contient, l’ampleur monumentale de la vision, l’émotion vraie... La sensibilité qui les porte prend un éclat d’évidence, la simplicité d’une chose qui va de soi. C’est qu’une révélation s’est accomplie pour le créateur, la coïncidence merveilleuse de l’exigence qui l’habite et de la beauté qu’il apprend à découvrir dans le monde visible. Ce naturel implique une maîtrise longuement élaborée de la couleur, des rapports qui font des bleus, des violets ou des verts une source de joie, d’énergie spirituelle.
Qu’une fenêtre s’ouvre au grand jour, dans une maison ancienne, sur l’admirable vallée de l'Ardèche... Le regard alors éprouve cet enchantement des plans, qui suggère la fuite infinie de l’espace et du temps, vers ce village en ruines sur la hauteur qu’autrefois sans doute peuplèrent les Camisards et les montagnes au-delà qui se perdent à l’horizon.
L’espace imaginaire qu’il appartient à chaque peintre de découvrir a trouvé dans les toiles de René Aberlenc une profondeur, un souffle nouveaux. Une construction de toute beauté soulève la couleur, exalte son pouvoir d’incantation. Ce grand paysage par exemple qui fait penser à Courbet ce tournant de vallée. Rien que l’éclat du ciel à l’eau mêlé, que la pierre et l’herbe sous la falaise de calcaire dur...
Enraciné dans un terroir dont la lumière est fascinante, l’art de René Aberlenc plonge aussi dans la profondeur des sentiments essentiels à l’être humain. Selon l’exemple des maîtres qu’il préfère, le peintre ne cesse pas de peindre ses proches, de dessiner les visages dont il a une connaissance intime. Le splendide dessin qu’il a fait de sa mère bouleverse par la vie, l’émotion qu’il recèle. L’un de ses plus étonnants pastels est une étude d’enfant, celle de son fils. René Aberlenc, peintre original et dessinateur de grande classe, se situe ainsi dans la tradition vivante d’un art qui se renouvelle avec bonheur. "
" L’Information " du 24 septembre 1965 :
" (...) Cet artiste a reçu le Prix de la Critique avant les vacances. Son art se situe à la croisée des chemins qui mènent de Cézanne et d’une forme modernisée de classicisme à une écriture large, généreuse, avec parfois même des accents d’onctuosité (...) "
" Aux Écoutes " du 23 septembre 1965 :
" Aberlenc , que nous vous présentions il y a quelques semaines, lorsqu’il obtint le Prix de la Critique, montre actuellement un important ensemble de ses œuvres, anciennes et récentes. Il y a là des nus somptueux et tendres, jouant avec la lumière qui les baigne, des natures-mortes, des paysages sensibles. Dessinateur et peintre parvenu à la maîtrise de son art, Aberlenc, nous nous le voyons bien ici, se place parmi ceux sur lesquels nous pouvons compter. "
Jean Dalevèze dans " Les Nouvelles Littéraires " du 23 septembre 1965, " Honnêtes gens et fripons " :
" (...) J’aime assez me tenir sur mes pieds. La peinture de René Aberlenc, que l’on peut voir actuellement Galerie Saint-Placide, vous donne cette sorte de plaisir là. Aberlenc, Prix de la Critique 1965, ne cherche pas midi à quatorze heures. Un beau corps nu de femme baigné de lumière, des poissons chatoyants posés sur une table, les jeux mouvants des ombres et de la clarté sur un paysage, l’émeuvent. Alors, pensant avec raison que nous pouvons en être touchés, il s’efforce à bien les peindre, commençant par le commencement, qui est de bien les dessiner.
Et le miracle s’accomplit, sa sensibilité parle à notre sensibilité, entre lui et nous, par le truchement de ces choses simples et merveilleuses, le dialogue se noue. Des toiles très récentes, peintes cet été, d’autres plus anciennes, paysages, natures mortes, nus montrent la continuité de son effort, les bonheurs heureux de ses réussites. Il est bien qu’un prix ait mis en évidence les qualités de cet artiste parvenu à la maturité de son talent. (...) "
G. J. Gros dans " Carrefour " du 8 octobre 1965, " Un réalisme sans œillères " :
" (...) Aberlenc, l’élu de 1965, a 45 ans et un peu plus de 25 ans de métier. Son réalisme sans œillères est très personnel. Ses tons flous que modèle un solide dessin dispensent l’émoi et la lumière. C’est un art très étudié que le sien et, sous des apparences veloutées, d’une scrupuleuse construction.
Ce n’est qu’une fois riche de sa culture et sûr de sa maîtrise qu’un tel peintre a donné libre court à sa joie de produire. Sensible et de fine sensualité, le voici réunissant fruits, natures mortes et surtout d’admirables nus baignant, comme ses paysages, dans une chaude atmosphère. Sans publicité, sans tapage, sans se soucier de briser des vitres, mais avec une dignité qui semble bien rare aujourd’hui chez les jeunes artistes, Aberlenc a mérité cette audience d’un très grand public. "
" À la Galerie Saint-Placide, René Aberlenc présentait l’Ardèche dans sa récente exposition avec une lumière fascinante. Ses dessins, ses étonnants pastels (Nu) sont présentés avec une grande sensibilité et une belle poésie. "
" Le Génie Médical " du 15 octobre au 15 novembre 1965, " De rive… en rive. À travers les expositions. Le Prix de la Critique : Galerie Saint-Placide " :
La très belle exposition d’ABERLENC, lauréat du Prix, nous apportait le témoignage que le jury avait enfin voulu lui aussi marquer un point vers le classicisme. Ce jeune peintre a manifestement le souci de l’unité et des formes équilibrées. Les nus dont les harmonies plastiques indiquent le sens de la construction et un réalisme décanté, sont orientés vers la pureté. De beaux paysages où l’éclat des couleurs, la chaleur de l’atmosphère relèvent d’une palette sensible et chaleureuse. "